jeudi 4 mars 2010

La douleur, ce monstre qui rarement sommeille...



Au détour d'une nuit au pauvre sommeil
Une de ces nuits ou l'on maudit
Ce corps que d'habitude on chérit
Sournois le montre était bien en éveil

D'abord discrètement il observa
Puis confortablement s'installa
Ses griffes sans nulle autre pareille
En se plantant sonnèrent mon réveil

Percée de part en part
Par cette douleur devenue tare
Rien n'a plus de sens
Le temps s'étire en silence

Le soleil n'est même pas levé
Impossible même de sommeiller
Je ne fais que me retourner
Sans quitter l'état d'éveil

Lancinée et fatiguée
Quel mauvais début de journée
La douleur ne laisse aucun répit
Mais je suis là, je survis







02.03.2010

2 commentaires:

Le Journal de Chrys a dit…

C'est un plaisir ce matin de te lire... Même s'il s'agit de douleur..

::lyl:: a dit…

Merci d'être toujours fidèle au poste :)